Récemment, une rumeur particulièrement tenace a envahi les réseaux sociaux. Selon certaines vidéos virales sur TikTok, la revente des voitures essence ou diesel d’occasion serait bientôt interdite. Une date, le 1er juin 2025, est avancée comme échéance fatidique pour cette supposée législation. Mais que se passe-t-il réellement ? S’agit-il d’une vérité à prendre au sérieux ou d’une simple fiction bien orchestrée ?
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ToggleD’où vient cette rumeur sur l’interdiction de revente ?
Les contenus diffusés sur des plateformes comme TikTok évoquent une loi fictive prétendument portée par Bruno Retailleau, annonçant la fin de la revente des véhicules thermiques. Ces vidéos mettent en garde contre de lourdes amendes pour ceux qui ne respecteraient pas cette nouvelle règle. Cependant, il s’avère que tout ceci n’est qu’un tissu de désinformations.
Aucune législation n’a été promulguée en France visant à interdire la vente de voitures thermiques d’occasion, que ce soit entre particuliers ou via un concessionnaire. Ces annonces tapageuses semblent provenir de chaînes d’informations fictives, parfois détournées, mais aussi générées automatiquement par des intelligences artificielles.
L’origine de ces fake news
Dans un contexte où internet et les réseaux sociaux propagent aisément toutes sortes de rumeurs, il est indispensable de vérifier ses sources. De nombreux contenus alarmistes sont aujourd’hui produits par des mécanismes automatisés visant à susciter du clic et de l’engagement, sans fondement légal solide.
Certaines de ces fausses informations reposent également sur des montages vidéo impliquant des noms de médias connus tels que BFMTV, dans le but de crédibiliser leurs propos non vérifiés.
Plans gouvernementaux : quelles vérités ?
En réalité, la France prévoit bel et bien l’interdiction progressive de la vente de voitures neuves thermiques d’ici 2040. Cette décision s’inscrit dans une série d’objectifs écologiques dictés tant par le parlement européen que par des engagements nationaux spécifiques. Par ailleurs, il est pertinent de mentionner que un nouveau malus va s’abattre sur certains types de véhicules, incluant notamment les voitures électriques dépassant un certain poids.
Pour le moment, aucune mesure n’a été prise pour forcer l’envoi à la casse ou pour sanctionner la revente de véhicules essence ou diesel. Les priorités environnementales françaises considèrent surtout l’arrêt de la production des nouvelles voitures thermiques, et non celui des transactions d’occasion.
Comment s’y aligner avec les objectifs européens ?
Sous l’impulsion de l’union européenne, une interdiction de la vente de voitures neuves thermiques est envisagée pour l’année 2035. Ces mesures visent une transformation radicale vers des mobilités plus vertes, réduisant ainsi drastiquement les émissions de gaz à effet de serre provenant du secteur automobile.
Néanmoins, à l’échelle nationale, des retards existent quant à l’harmonisation de ces cibles européennes avec les politiques locales. Certains députés s’opposent à une application précipitée de ces directives, craignant un impact négatif sur l’économie et l’emploi dans la filière auto traditionnelle.