Avant de commencer à semer, il est essentiel de comprendre ce qu’il faut pour qu’une petite graine devienne une plante vigoureuse. La réussite de votre jardin dépend fortement des premiers semis de printemps qui préparent le terrain pour la santé et la vigueur des cultures. Les erreurs commises lors du processus de semis peuvent vous coûter beaucoup d’argent et de temps en raison d’une mauvaise germination, d’une faible croissance des semis, voire d’une mauvaise récolte.
Après avoir semé des millions de graines au cours de mes huit années de carrière dans l’agriculture biologique, j’ai rassemblé quelques astuces de semis testées par l’industrie qui maximiseront votre germination et vous aideront à cultiver des plantes plus vigoureuses. Préparez-vous à une saison de jardinage florissante en évitant ces erreurs courantes de démarrage des semences et en apprenant ce qu’il faut faire à la place !
🌱 Erreur courante | ❌ Description | 💡 Comment l’éviter ? |
---|---|---|
🌿 Planter les graines trop profondément | Les graines n’ont pas assez d’énergie pour pousser vers la lumière, menant à des semis faibles ou inexistants. | Plantez les graines à une profondeur deux fois supérieure à leur diamètre. |
💧 Arrosage insuffisant ou excessif | Un manque d’eau stoppe la croissance, tandis qu’un excès d’eau provoque la pourriture et les maladies. | Vérifiez l’humidité du sol quotidiennement; arrosez de manière uniforme et modérée. |
🕰️ Semer au mauvais moment | Semer trop tôt peut entraîner la mort des plantes par gel, tandis que semer trop tard réduit le temps de croissance. | Suivez un calendrier de semis basé sur les jours de maturité et les dates de gel. |
🪴 Semer trop dense | Les plantes trop proches se font concurrence pour l’eau, la lumière et les nutriments, menant à une croissance réduite. | Respectez les espacements recommandés sur les paquets de semences et éclaircissez les semis. |
🌾 Utiliser le mauvais mélange de démarrage des semis | Un sol inapproprié peut nuire à la germination et à la croissance des semis. | Utilisez un mélange de démarrage bien drainé et riche en nutriments, adapté aux semis. |
Erreurs courantes de démarrage des semences
Si vous en avez assez d’avoir des bébés plantes malades ou des graines qui ne sortent jamais du sol, il est peut-être temps d’améliorer vos techniques de semis.
Que vous semiez à l’intérieur ou directement dans le jardin, de nombreuses graines de légumes échouent en raison de problèmes liés à la profondeur de semis, à l’irrigation, au moment de la plantation et au type de sol. Utilisez ces conseils scientifiquement fondés pour tirer le meilleur parti de vos sachets de semences à chaque fois.
Erreur n° 1 : Planter les graines trop profondément
Lorsque vous semez une graine trop profondément dans le sol, la graine n’a pas assez d’énergie pour pousser vers la lumière. Par conséquent, de nombreux plants semés en profondeur finissent par mourir ou pourrir dans l’obscurité du sol avant de pouvoir germer. Du point de vue du jardinier, cela se traduit par des plateaux de semis vides ou des plates-bandes stériles.
Cette erreur est la plus fréquente pour les cultures de légumes à petites graines, telles que :
- le céleri
- la laitue
- le basilic
- la tomate
- la roquette
- Brassicacées (chou, brocoli, chou frisé, etc.)
- Fenouil
- Origan
- Thym
Les graines doivent être enfouies à une profondeur spécifique en fonction de leur taille. Avec des centaines de formes et de tailles différentes, toutes les graines ne sont pas égales. Une grosse graine de haricot peut tolérer jusqu’à un pouce de terre au-dessus d’elle, tandis qu’une minuscule graine de laitue doit être semée juste sous la surface du sol.
Comment l’éviter ?
Avant de recouvrir vos semences de terre à la pelle, assurez-vous de connaître la profondeur à laquelle la semence doit être plantée pour une germination optimale. Souvenez-vous de cette règle empirique et vous ne commettrez plus jamais d’erreur de profondeur de semis :
- Les graines doivent être plantées à une profondeur deux fois supérieure à leur plus grande dimension.
En d’autres termes, vous ne devez jamais planter une graine à une profondeur supérieure à deux fois son diamètre. La profondeur de semis est directement proportionnelle à la taille de la graine. Heureusement, vous n’avez pas besoin d’une loupe et d’une règle minuscule pour le savoir. Une « estimation » suffit, à condition que votre trou de semis soit suffisamment peu profond pour que la terre de remblai n’enterre pas la graine.
Une graine n’a qu’une quantité limitée d’énergie stockée à l’intérieur d’elle. Cette énergie est destinée à alimenter la graine tout au long du processus de germination jusqu’à ce qu’elle atteigne la surface du sol, qu’elle pousse, qu’elle ait des feuilles et qu’elle puisse commencer à faire de la photosynthèse pour elle-même.
L’endosperme est la partie de la graine où sont stockées les réserves d’amidon. Une grosse graine comme celle d’une citrouille ou d’un concombre possède beaucoup d’endospermes, ce qui explique la taille de la graine. Ces grosses graines peuvent être plantées jusqu’à 1 pouce de profondeur parce qu’elles ont beaucoup de nourriture pour alimenter la plantule dans son voyage vers la surface du sol. En revanche, une minuscule graine de basilic doit être semée peu profondément (environ ¼ » de profondeur) car elle n’a pas beaucoup de nourriture (endosperme) pour la soutenir avant qu’elle ne commence la photosynthèse.
La profondeur de semis n’a rien de sorcier, mais elle peut nécessiter un peu de pratique. Expérimentez différentes profondeurs de semis dans le même bac à semis ou dans la même parcelle de jardin, et prenez des notes dans votre journal de jardinage.
Si vous remarquez que vos plants de basilic sont beaucoup plus vigoureux lorsqu’ils sont à peine saupoudrés d’une couche de vermiculite, prenez note de cette découverte et utilisez-la chaque fois que vous semez du basilic !
Erreur n°2 : Arrosage insuffisant ou excessif
Les graines sont comme des bébés sans défense qui ont besoin d’un apport constant d’humidité jusqu’à ce qu’elles développent des racines matures. Si vous laissez vos plateaux de semis ou votre terre de jardin se dessécher, vous risquez d’interrompre toute votre saison de jardinage pour cette culture.
Un manque d’eau peut rapidement tuer une jeune pousse qui vient de germer, car le manque d’humidité stoppe la croissance de la petite plante. À l’inverse, un arrosage excessif peut noyer une graine, ce qui entraîne la pourriture des graines ou des maladies de la graine comme la fonte des semis. Un sol saturé et détrempé crée une zone racinaire dite « hypoxique ». Cela signifie qu’il n’y a pas assez d’oxygène pour que les racines des semis puissent respirer correctement.
L’arrosage insuffisant et l’arrosage excessif sont tous deux des erreurs majeures qui peuvent vous laisser frustré et confus. Au lieu de vous fier à des précipitations irrégulières ou à des systèmes d’arrosage automatisés, nous vous recommandons de vérifier vos semences tous les jours et de reconnaître les signes d’une mauvaise humidité du sol.
Semis sous-arrosée | Semis parfaitement arrosée | Semis trop arrosée |
---|---|---|
Le sol semble fissuré, poussiéreux ou pâle | Le sol semble loameux, riche, friable et sombre | Le sol semble détrempé, boueux, et peut avoir une croissance d’algues vertes en surface |
Plantules flétries, souvent avec des feuilles brunes | Plante droite, forte avec des feuilles charnues et vert vif | Plantules flétries ou tombantes, souvent avec des feuilles jaunes |
Mauvaise germination (la graine ne sort jamais) ou croissance faible | Croissance robuste, sans maladie, avec beaucoup de circulation d’air au-dessus et sous le sol | Tiges faibles sujettes à la maladie de la fonte des semis (une maladie fongique qui crée une tige filiforme et/ou de la moisissure duveteuse à la base de la plantule) |
Trouver l’équilibre parfait de l’eau pour vos semis révolutionnera vos efforts de démarrage des semences en améliorant les taux de germination et en prévenant les maladies.
Comment l’éviter ?
Vérifiez vos jeunes plants au moins une fois par jour ! Et vérifiez toujours l’humidité du sol avant d’arroser les semis ! Vous pouvez utiliser ces trois indices pour savoir s’il est temps d’arroser ou d’attendre :
Aspect des semis
Des semis flétris avec des feuilles jaunies sont un peu déroutants car ils peuvent indiquer un manque d’eau ou un excès d’eau.
Si vos jeunes plants ont l’air affaissés, examinez-les de plus près. Un plant sous-arrosé peut sembler ratatiné ou légèrement brun, tandis qu’un plant sur-arrosé a tendance à être alourdi par l’eau et peut présenter des cloques imbibées sur les feuilles.
Toucher du sol
Salissez-vous les mains ! Vous devez toujours toucher le sol avant d’arroser. Pour les grands conteneurs ou les plates-bandes, enfoncez votre doigt dans le sol à une profondeur d’un ou deux centimètres. Pour les petits bacs à cellules, touchez ou grattez la surface du sol pour éviter de déloger la plantule.
Si votre peau est complètement propre, le sol est probablement trop sec. Si une partie de la terre colle à votre peau et semble humide, il n’est peut-être pas nécessaire d’arroser. Si la terre colle à votre peau comme de la pâte à brownie, elle est probablement trop humide.
Aspect du sol
Un sol trop sec apparaît généralement craquelé et cassant. En fonction de votre mélange de terre, elle peut avoir un aspect poussiéreux, terne et/ou gris. Un sol parfaitement humide est riche, brun et pelucheux. Un sol trop humide a tendance à avoir une couleur très foncée et peut avoir des algues vertes qui poussent à la surface.
Lorsque vous cultivez dans des bacs à cellules ou des conteneurs, il est toujours utile de soulever le pot et de vérifier le trou de drainage. Parfois, la surface du sol semble humide, mais l’eau n’a pas pénétré dans les couches inférieures du sol. Surveillez les signes suivants.
Sol gris poussiéreux | Racines sortant du plateau de semis | Eau dégoulinant du drainage |
---|---|---|
Si le sol semble poussiéreux et gris ou tombe du trou, vous devrez probablement faire un arrosage plus profond jusqu’à ce que l’humidité sorte du trou de drainage. | Si les racines sortent du trou, la plante peut être en train de chercher de l’eau. Cela peut également indiquer que votre plantule est trop à l’étroit dans son contenant et doit être rempotée. | Si de l’eau dégouline du trou de drainage ou si le fond du contenant a une odeur nauséabonde, il est probable que vous arrosez trop, et la plantule doit sécher. |
Une fois que vous avez déterminé qu’une graine a besoin d’eau, assurez-vous d’arroser correctement :
- Utilisez un tuyau d’arrosage en forme d’éventail pour répartir l’eau légèrement et uniformément.
- N’arrosez jamais à un endroit précis.
- Les grosses giclées d’eau peuvent déloger les semis.
- Gardez le tuyau en mouvement pour éviter de noyer une partie du sol.
- Irriguez les conteneurs de semis jusqu’à ce que l’eau s’écoule du trou de drainage, puis arrêtez.
Naturellement, il n’existe pas de méthode unique pour l’arrosage des semences de jardin. Vous devrez adapter votre régime d’arrosage en fonction du type de sol, du type de culture, de l’âge des semis, du taux d’humidité et de la température.
L’observation et l’expérimentation sont essentielles ! L’arrosage par le bas peut aider vos semences si vous avez trop d’humidité.
Erreur n° 3 : Semer au mauvais moment
Lorsqu’il s’agit de semer, le choix du moment est primordial ! Certains jardiniers sont trop impatients au printemps et sèment leurs graines trop tôt.
Un semis trop précoce peut entraîner
- Mort prématurée des plantes: Un semis direct trop précoce au printemps peut entraîner de graves déceptions si le temps ne coopère pas et qu’une gelée de fin de printemps anéantit vos plantes tendres.
- Semis boiteux et en manque de racines: Si vous semez des graines à l’intérieur trop tôt au printemps, elles risquent de dépasser les limites de leur contenant avant qu’il ne soit temps de les transplanter. Cela peut retarder l’établissement de la plante dans le jardin et entraîner un manque de vigueur ou un rabougrissement.
D’autres jardiniers peuvent oublier de semer jusqu’à la fin de la saison. Ils risquent alors de rater l’occasion d’établir des cultures vigoureuses avant l’été.
Un semis trop tardif peut avoir les conséquences suivantes
- Nombre insuffisant de jours sans gel: Les cultures de saison chaude comme les poivrons, les tomates et les aubergines ont besoin d’une certaine durée de journée pour fleurir et fructifier correctement. Les semis tardifs sont particulièrement problématiques dans les zones septentrionales où le temps estival ne dure que peu de temps.
- Conditions météorologiques inadéquates: Par exemple, les pois et les épinards aiment le froid du printemps. Si vous les plantez trop tard, ils risquent de tomber avant que vous ne puissiez obtenir une récolte suffisante.
- Une fenêtre de récolte courte: Par exemple, les tomates plantées tardivement risquent d’avoir un rendement faible, voire nul, avant l’arrivée des gelées d’automne. Pire encore, les courges d’hiver semées tardivement peuvent avoir besoin de mûrir correctement et de durcir à temps pour les automnes froids et humides.
Comment l’éviter ?
Planifiez vos semis en fonction des jours de maturité indiqués pour la variété de semence. Portez une attention particulière aux guides de culture ou aux instructions figurant sur les paquets, et planifiez toujours vos semis à l’avance sur un calendrier ! Marquez chaque semis à l’aide d’un bâtonnet de popsicle indiquant la date de semis et la variété de culture.
Notez les dates de vos semis dans un journal de jardinage afin de savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Si vous avez semé vos tomates le 1er mars de l’année dernière et que, au moment de les repiquer au début du mois de mai, elles étaient sur pattes ou dépassaient les limites de leur conteneur, cette information peut vous être très utile pour choisir le bon moment cette année.
Si vous semez trop tôt, il est facile d’y remédier en semant une autre succession. Le semis successif de certaines cultures toutes les 2 à 4 semaines sert de tampon contre les échecs de semis. Par exemple, si un semis de laitue « adolescente » échoue, vous en avez un autre en réserve.
Cependant, les semis tardifs signifient généralement que vous devez acheter des plantes établies dans votre pépinière ou magasin de jardinage local. Limitez vos pertes et mettez en terre des semis solides plutôt que d’attendre une nouvelle série de semences. Ceci est particulièrement important pour les cultures de longue saison comme les poivrons, les tomates, les oignons, les melons et les courges d’hiver.
En général, il est préférable de semer les cultures comme les tomates et les courges 4 à 6 semaines avant la date prévue pour les dernières gelées. Si vous les semez trop tôt, vous risquez d’avoir des plants de départ qui ne tiennent pas en place dans votre pépinière ou des plants endommagés par le gel dans le jardin.
Erreur n° 4 : Semer trop dense
Tout comme les personnes entassées dans un métro surpeuplé, les plantes seront perturbées par un espacement insuffisant ! Il est normal que les jardiniers débutants pensent que plus de graines signifient plus de rendement. Cependant, un semis trop dense peut en fait réduire la taille de votre récolte !
Par exemple, si vous plantez 20 graines de brocoli avec seulement 4 pouces d’espace entre elles, vous risquez de n’obtenir qu’une ou deux petites têtes de brocoli. Comme les plantes poussent pratiquement les unes sur les autres, aucune d’entre elles ne dispose de suffisamment de ressources pour atteindre son plein potentiel.
En revanche, si vous semez seulement 5 graines de brocoli à 12 pouces d’intervalle, vous pourrez récolter quatre à cinq grosses têtes de brocoli en bonne santé. En général, moins de graines correctement espacées réussissent mieux que beaucoup de graines plantées trop près les unes des autres.
Voici d’autres signes de sursemis :
- D’énormes touffes de semis dans un petit espace.
- Des tiges légères et faibles, les plantules essayant de s’élever et de devancer leurs voisines.
- Compétition pour l’eau et la lumière du soleil
- Le dessèchement ou l’oïdium (maladies fongiques) dus à une circulation d’air insuffisante entre les plantes.
Comment l’éviter ?
Vérifiez l’espacement des graines avant de les semer. En général, vous ne devez planter que 1 à 2 graines par alvéole dans les bacs d’intérieur. Utilisez un semoir manuel pour aider à séparer les petites graines et à les mettre en place en les tapotant.
Le fait de semer en respectant l’espacement approprié vous permettra d’économiser des graines et du temps, mais si vous laissez tomber accidentellement trop de graines dans le sol, ne vous inquiétez pas ! Tant que vous les éclaircissez, vos semis peuvent encore prospérer. Le meilleur moment pour éclaircir est lorsque les semis ont commencé à produire leurs premières vraies feuilles.
Lors de l’éclaircissage, n’oubliez pas de
- Conservez les plantes les plus vigoureuses et éliminez les autres.
- Utilisez des ciseaux à becs pointus ou des ciseaux pour couper les plants les plus faibles à la base.
- Évitez de tirer ou d’arracher les plantules non désirées, car cela peut perturber les racines des autres plantes.
Erreur n° 5 : Utiliser le mauvais mélange de démarrage des semis
La force d’une graine dépend de son environnement ! Il est difficile de prospérer dans un environnement où il est difficile de respirer ou de boire de l’eau. De nombreux jardiniers négligent de prendre en compte le milieu de démarrage des semences. Une graine d’épinard jetée dans un sol argileux lourd aura une vie bien plus difficile qu’une graine plantée dans un mélange de semis riche et limoneux.
Alors que certaines plantes robustes, herbes et fleurs sauvages peuvent tolérer d’être jetées dans n’importe quel sol (nous vous voyons, pissenlits !), les légumes et les fruits ont tendance à être plus pointilleux quant à leurs préférences. Quelles que soient les semences que vous lancez, prenez le temps de rechercher et de préparer l’environnement pédologique optimal avant de planter !
Comment l’éviter ?
Si vous commencez à semer à l’intérieur, l’élément le plus important dans lequel vous devez investir est le mélange de départ. Choisissez toujours un mélange de terre de haute qualité, bien drainé et spécifiquement étiqueté pour le démarrage des semences. N’utilisez pas de terreau, de terre de jardin, d’argile ou de terre provenant de l’extérieur. Vous pouvez également fabriquer votre propre mélange de départ si vous n’en trouvez pas qui réponde à vos besoins.
Recherchez des ingrédients qui assurent un drainage adéquat et un soutien nutritionnel à vos semis :
- Perlite
- Vermiculite
- le compost
- Lombricompost
- Tourbe de sphaigne
- Coco-cuir
Si vous effectuez un semis direct, veillez à préparer correctement votre lit de semences en fonction des besoins de la culture. Pour la plupart des légumes, la séquence suivante de préparation du lit de semis vous permettra de réussir :
- Désherbez le lit
- Utilisez une pelle ou une fourche pour mélanger du compost de haute qualité.
- Ameublissez les couches inférieures du sol (surtout s’il s’agit d’un sol argileux).
- Ratissez la surface avant de semer.
Si vous avez du mal à réunir tout le matériel nécessaire pour créer un environnement de culture hospitalier, vous pouvez également vous procurer des kits de démarrage de semis préétablis contenant tout ce dont vous avez besoin pour commencer.
Les éléments à retenir
Il est normal de faire des erreurs en tant que jardinier débutant. Ces erreurs vous permettent d’apprendre et d’améliorer vos méthodes de culture chaque saison !
Heureusement, la production de semences ne doit pas être un jeu de hasard. Augmentez les chances de réussite de vos semences en tenant compte de ces cinq facteurs simples :
- Profondeur : Semez les graines deux fois plus profondément que leur plus grande dimension.
- Humidité : Évitez d’arroser sous l’eau ou de trop arroser.
- Calendrier : Plantez vos graines en fonction du nombre de jours avant maturité et des dates de gel.
- Espacement : Ne plantez pas les graines de manière trop dense et éclaircissez les semis.
- Sol : Préparez l’environnement du semis avec un sol bien drainé.