Ralentisseurs et dos d’âne : 90% sont jugés illégaux mais le Conseil d’Etat a tranché, « On marche sur la tête »

ralentisseurs et dos d'âne 90% sont jugés illégaux mais le conseil d’etat a tranché, « on marche sur la tête »
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Imaginez-vous sur une route tranquille, profitant du paysage quand soudain apparaît un ralentisseur ou un dos-d’âne. Ces dispositifs sont censés assurer la sécurité routière en contraignant les automobilistes à réduire leur vitesse. Cependant, il semblerait que nombre de ces installations soient plus problématiques qu’utiles. En France, 90 % des ralentisseurs recensés seraient illégaux selon les normes actuelles. Pourquoi alors ne procède-t-on pas tout simplement à leur retrait ? Voici ce que dit le Conseil d’État à ce sujet.

Pourquoi tant de ralentisseurs sont-ils jugés non conformes ?

La raison principale réside dans le non-respect flagrant des réglementations en vigueur par bon nombre de municipalités. En effet, bien que conçus pour améliorer la sécurité, nombreux sont les ralentisseurs qui affichent des dimensions excessives ou des formes inadéquates. Cela peut causer des dégâts considérables aux véhicules qui les franchissent, allant jusqu’à endommager suspensions et châssis.

Les règles stipulent clairement que certains endroits ne peuvent accueillir ce type d’installations : routes à fort trafic, zones avec virages serrés ou encore itinéraires de secours. Malheureusement, la réalité dévoile un tableau sombre où ces interdictions sont souvent ignorées. De plus, beaucoup de ces installations présentent une hauteur excessive, défiant les normes de construction acceptées. Si vous avez déjà ressenti une secousse inquiétante en passant un dos-d’âne, voilà probablement pourquoi !

L’impact sur les automobilistes

Les conséquences pour les conducteurs ne se limitent pas seulement à un surprenant relief inattendu sous les pneus. Dans certains cas, les dommages infligés sont tels que nombre d’automobilistes doivent faire appel à leur assurance pour réclamer des dédommagements. Toutefois, l’obtention de ces compensations n’est pas aussi simple. Réclamer une indemnisation nécessite la preuve irréfutable de la non-conformité du ralentisseur concerné et de son implication directe dans les dégâts subis.

Ainsi, cela peut engendrer des frais supplémentaires et un parcours administratif complexe pour quiconque cherche réparation. Malgré tout, cette situation pousse progressivement les usagers de la route à exiger des aménagements de qualité et le respect des normes établies. Concernant des aspects financiers, certaines décisions juridiques récentes ont également produit des effets controversés, comme le montre cette célèbre affaire bancaire.

Le Conseil d’État et sa décision juridique : destruction évitée

Face à cette situation délicate, on pourrait penser que la solution évidente serait de démonter tous ces ralentisseurs illégaux. Pourtant, ce n’est pas le cas. Le Conseil d’État, après avoir examiné le dossier complexe concernant ces installations routières, a rendu un verdict surprenant. Il décide ainsi de ne pas imposer de démantèlement systématique de ces infrastructures défectueuses malgré leur illégalité.

Les raisons invoquées ? L’enjeu budgétaire extrêmement élevé associé au retrait des ralentisseurs. Démonter entre 5 et 7 milliards d’euros d’infrastructures dans tout le pays représente en effet un coût colossal. Pour éviter une telle dépense, les élus ont choisi plutôt de rappeler aux communes leurs responsabilités sans pousser plus loin la contrainte financière immédiate.

Conséquences de ce choix

Laisser perdurer des installations potentiellement dangereuses conduit malheureusement à maintenir une source de conflits et de mécontentements chez les habitants locaux et autres utilisateurs quotidiens de la route. Néanmoins, il est important de souligner que certaines zones voient désormais leurs ralentisseurs sauvés de la destruction grâce à cette décision. Là où nécessaire, des ajustements devraient être apportés afin d’améliorer la sécurité sans devoir recourir directement à des actions de retrait coûteuses.

Cet équilibre fragile annoncé par le Conseil d’État est souvent critiqué par ceux qui croient fermement que la conformité devrait primer sur toutes les autres considérations. Ils sont toutefois conscients de la complexité logistique et financière du problème. Dans d’autres domaines, les changements réglementaires, comme ceux du système fiscal, peuvent avoir des impacts massifs sur les foyers, semblables au recent changement pour le quotient familial.

Quelles solutions alternatives pour les ralentisseurs problématiques ?

Faciliter la circulation et protéger la sécurité des piétons deviennent parfois des objectifs contradictoires, nécessitant une approche innovante. Selon certains experts, revoir la conception même des ralentisseurs non conformes ou inadaptés pourrait représenter une option viable. Associer innovation et respect des standards de sécurité pourrait changer durablement notre rapport avec ces éléments routiers souvent perçus comme gênants.

D’autres suggèrent la mise en place d’une signalisation améliorée combinée à d’autres dispositifs technologiques tels que des radars pédagogiques ou des annonces visuelles créatives incitant à ralentir sans impact physique sur nos voitures. Les villes pionnières dans ces approches livrent ainsi des retours d’expérience intéressants pour inspirer une révision sereine et constructive ailleurs.

  • Évaluer chaque cas individuellement avant toute décision de modification ou suppression.
  • Collaborer avec des spécialistes travaillant à développer des technologies sereines et durables.
  • S’introduire volontairement dans des dialogues constructifs impliquant les citoyens concernés permettant de clarifier immédiatement les attentes citoyennes.
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Une réponse

  1. C’est comme cela que les gens seront plus honnêtes. Illégaux mais on les laisse en place. Donc tout ce qui est illégaux n’est pas interdit …..super.

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