Le 15 juin 2025, un prélèvement attend les contribuables français propriétaires d’un bien immobilier. L’administration fiscale va prélever automatique 108,80 euros (en moyenne) directement sur le compte bancaire de treize millions de Français concernés par ce prélèvement. Ce montant correspond à la mensualisation des taxes foncières ou des taxes d’habitation sur les résidences secondaires. Effectué de manière mensuelle, ce système vise à simplifier la vie financière des propriétaires en répartissant leur charge fiscale tout au long de l’année.
Les prélèvements automatiques concernent spécifiquement les contribuables ayant choisi de régler leur taxe sur dix mois, entre janvier et octobre. Cette approche permet de lisser le coût fiscal annuel plutôt que de faire face à une seule et importante échéance en fin d’année. Le fait que certains prélèvements supplémentaires puissent survenir en novembre et décembre, en cas de revalorisation, nécessite cependant une surveillance attentive de leur espace personnel en ligne sur le site impots.gouv.
Pourquoi un tel prélèvement est-il mis en place ?
La décision de réaliser ce prélèvement s’inscrit dans une volonté de faciliter la gestion financière des contribuables. Le système de mensualisation permet ainsi aux responsables fiscaux de collecter efficacement les fonds tout en évitant aux propriétaires un paiement unique souvent lourd pour leur budget. Avec une augmentation continue de la taxe foncière, qui a atteint environ 7,1 % en 2023, et près de 3,9 % en 2024, ces prélèvements échelonnés deviennent un vrai soulagement pour beaucoup.
Une hausse supplémentaire de 1,3 % est déjà prévue en 2025. Ces changements signifient qu’en moyenne, la taxe pourrait atteindre 1 088 euros par contribuable. Si cela semble conséquent, comprendre cet ajustement dans le contexte plus large du financement public aide à mieux accepter son impact. Chaque commune conserve la possibilité d’ajuster ses taux, ajoutant encore une couche de complexité à l’ensemble du processus.