Intermarché : c’est confirmé, ces 27 supermarchés n’ouvriront pas ce samedi 26 avril 2025

intermarché c'est confirmé, ces 27 supermarchés n'ouvriront pas ce samedi 26 avril
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Le géant de la distribution, Intermarché, traverse une période tumultueuse avec la confirmation de la fermeture de 27 supermarchés le samedi 26 avril. Cette décision marque une étape cruciale dans l’histoire du groupe Les Mousquetaires, qui doit faire face à des difficultés financières importantes après son acquisition massive de points de vente lors du précédent exercice.

Les raisons derrière ces fermetures

Intermarché a pris la décision difficile de fermer définitivement 25 magasins en France le samedi 26 avril, après en avoir clos deux autres plus tôt dans l’année. Ces fermetures sont principalement motivées par des pertes économiques récurrentes. Par exemple, l’hypermarché de Plan-de-Campagne, situé non loin de Marseille, incarne parfaitement ces enjeux financiers. Malgré un chiffre d’affaires de 27 millions d’euros en 2023, il a enregistré des pertes colossales avoisinant les 10 millions d’euros. Une situation aggravée par des loyers exorbitants et des équipements obsolètes hérités d’une gestion antérieure peu rigoureuse.

L’acquisition récente de 294 magasins à une autre enseigne avait suscité beaucoup d’espoir au sein du groupement Les Mousquetaires, mais elle s’est vite heurtée à une réalité économique implacable. Les frais d’exploitation, souvent supérieurs aux prévisions initiales, ont contribué à alourdir encore davantage le bilan comptable de certains points de vente. Pendant ce temps, cet aliment adoré des Français est devenu introuvable sur les étalages.

Voici la liste complète des supermarchés qui ferment ce samedi 26 avril, selon les informations du site LSA Conso :

  • Bretagne : Ploénour-Lanvern (29), Le Rheu (35)
  • Normandie : Bagnoles-de-l’Orne (61)
  • Centre-Val de Loire : Châlette-sur-Loing (45), La Riche (37)
  • Nouvelle-Aquitaine : Pompaire, Niort (79), Cenon (33), Fumel (49), Sauvagnon, Idron (64)
  • Occitanie : Blagnac, Auzeville-Tolosane (31), Millau, Decazeville (12), Perpignan (66), Pont-Saint-Esprit (30)
  • PACA : Les Pennes-Mirabeau / Plan de Campagne (13)
  • Grand Est : Metz (57), Dombasle-sur-Meuse (54)
  • Île-de-France : Meaux, Saint-Mard, Ozoir-la-Ferrière (77), Le Thillay (95), Fresnes (94)

Trois magasins restent encore en activité :

  • Lucé (28 – Eure-et-Loir)
  • Épinal (88 – Vosges)
  • Saint-Louis (68 – Haut-Rhin)

Un impact majeur sur les employés

La fermeture de ces magasins ne se fera pas sans conséquences humaines significatives. Au total, environ 680 salariés sont directement concernés par cette cessation d’activité. Pour limiter l’impact social, Intermarché a mis en place certaines garanties telles qu’un maintien des salaires pendant trois à quatre mois ainsi que des propositions de reclassement pour les collaborateurs touchés.

Cette transition soulève énormément de questions quant à l’avenir professionnel des personnes affectées. Plusieurs initiatives internes sont déjà en discussion afin de faciliter leur intégration dans d’autres structures ou même de nouvelles opportunités professionnelles au sein du réseau existant.

Pourquoi Châlette-sur-Loing et d’autres villes sont particulièrement concernées ?

Les fermetures prévues pour ce samedi 26 avril ne se limitent pas à une région spécifique. Bien au contraire, elles touchent de nombreuses zones, incluant des localités comme Châlette-sur-Loing. Cette ville, comme beaucoup d’autres situées en Île-de-France, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine ou encore Bretagne, voit disparaître un acteur majeur de sa distribution locale.

Châlette-sur-Loing abritait l’un de ces magasins historiques dont l’activité économiquement fragile ne coïncidait plus avec les objectifs stratégiques d’Intermarché. En effet, malgré une clientèle fidèle, les impératifs budgétaires combinés aux charges fixes élevées ont conduit à cette fermeture anticipée inéluctable. Pour de nombreux habitants, c’est aussi la perte d’un repère quotidien important qui complique davantage leurs habitudes de consommation. Parmi les évolutions positives toutefois, dix nouveaux supermarchés Lidl ouvriront bientôt en France, offrant ainsi de nouvelles alternatives aux consommateurs.

Quels sont les enjeux futurs pour le secteur ?

Ces fermetures reflètent une tendance plus large dans le monde de la grande distribution. L’environnement économique actuel force les grandes enseignes à revoir régulièrement leurs stratégies pour rester compétitives. La rationalisation des points de vente fait partie de ces ajustements nécessaires pour maintenir leur rentabilité globale.

Les magasiniers espèrent pouvoir revoir leurs modèles opérationnels pour éviter d’autres fermetures similaires. Le défi principal consiste à combiner rentabilité immédiate tout en assurant une présence territoriale suffisante pour fidéliser les consommateurs locaux distribués dans chaque région française.

Des magasins en suspens : Lucé, Épinal et Saint-Louis

Au-delà des fermetures définitives programmées, trois autres magasins restent pour l’instant en suspens. Situés respectivement à Lucé, Épinal et Saint-Louis, ces établissements font toujours l’objet d’une analyse en profondeur pour déterminer leur viabilité future au sein du groupe.

Dans chaque localité, le scénario est similaire : sacrifier une entité commerciale réside avant tout dans une logique économique stratégique visant à assainir rapidement les comptes. Pourtant, cela implique des choix difficiles notamment vis-à-vis des communes qui jusque-là bénéficiaient largement de leur existence sociale implicite via divers services annexes entre autres partenariats locaux.

L’attente des décisions finales

Les résultats de ces études devraient être communiqués prochainement, mais ils engendrent déjà beaucoup d’inquiétude chez les employés restants. Dans un climat incertain où l’emploi devient précaire face à une économie mondiale fluctuante sans cesse, la moindre annonce positive serait bienvenue.

Néanmoins selon plusieurs sources, tout espoir n’est pas perdu concernant certains sites actuellement menacés car leurs potentiels commerciaux sous-exploités pourraient bien réserver quelques surprises si toutefois recruter différemment retournerait vers aux bénéfices leur profit micro-économique globalisé dans une alternative vertueuse.

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