Coup dur pour ce magasin de bricolage préféré des Français : l’enseigne va fermer jusqu’à 30 magasins

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Ces dernières années, le marché du bricolage en France a subi de nombreux bouleversements. Parmi les enseignes de renommée nationale, Castorama fait face à d’importantes difficultés financières. Victime de l’effondrement des ventes et de la crise économique persistante, l’enseigne va se résoudre à fermer jusqu’à 30 de ses magasins à travers le pays. Cette décision résulte d’un long processus marqué par des performances financières en déclin et des efforts de redressement qui peinent à porter leurs fruits.

Chute des ventes et contexte économique difficile

Depuis la fin de la crise sanitaire, le marché du bricolage, autrefois florissant, connaît une baisse significative. Les consommateurs semblent avoir perdu l’engouement pour les projets DIY (Do It Yourself) qui avaient explosé pendant les confinements successifs. De plus, l’effondrement du marché immobilier a également contribué à cette tendance où la rénovation et l’amélioration de l’habitat sont laissées de côté faute d’achats immobiliers récents.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon l’Association Interprofessionnelle de l’Outils et de l’Habitat (Inoha), les ventes globales sur ce marché ont chuté de 7,5 %. Pour Castorama, la situation est encore plus préoccupante avec une perte enregistrée de 6,6 % en 2024, après déjà un déclin de 5,9 % en 2023. En comparaison, son principal concurrent, Leroy Merlin, affiche une baisse moins marquée, seulement de 3,2 %, signalant que le géant de l’ameublement subit malgré tout l’impact économique général.

Une stratégie de sauvegarde : transformation et adaptation

L’annonce de la possible fermeture de Castorama n’a pas pris ses employés et clients par surprise, mais elle soulève de nombreuses inquiétudes. Face à une dette élevée et des pertes continues, la direction propose un plan audacieux pour enrayer la spirale négative. Au lieu de fermer purement et simplement, ce plan mise sur la revitalisation des 30 magasins les moins rentables sur les 94 comptés dans le parc français.

Réduction et modernisation des points de vente

Parmi les solutions envisagées, une réduction de la surface de vente semble inévitable. Grâce à cela, l’enseigne espère optimiser ses coûts opérationnels tout en proposant toujours une gamme complète et attrayante de produits. La modernisation est aussi au cœur de ce projet de transformation pour attirer une clientèle plus jeune adepte de services rapides et digitalisés.

Dans certains cas, il est même question de passer sous l’étiquette d’une autre marque sœur, réputée pour son positionnement discount. Ce repositionnement pourrait bien sûr entraîner une réduction de personnel, impactant directement les salariés concernés et augmentant la perte d’emploi locale.

  • Réduction des surfaces de vente : optimiser les espaces pour réduire les coûts.
  • Modernisation des points de vente : intégration de technologies digitales.
  • Repositionnement sous enseigne plus compétitive : gain potentiellement rapide de rentabilité.

Développement de la marketplace et nouvelle cible client

À l’ère digitale, ne pas évoluer est synonyme de faillite. Ainsi, l’enseigne cherche à capitaliser sur sa présence en ligne via le développement récent d’une marketplace. Cet outil vise à retrouver une part de marché dynamique grâce à une plateforme enrichie de partenaires externes proposant des produits complémentaires aux gammes traditionnelles du magasin physique.

Dans cette logique, séduire davantage le segment professionnel apparaît crucial. Avec à peine 5 % de ses ventes actuelles représentées par cette population de clients, elle entend accroître cette proportion notablement. La fidélisation des professionnels pourrait offrir une stabilité bienvenue dans ce secteur très cyclique où les achats font rarement suite à des impulsions individuelles.

Conséquences potentielles et espoirs futurs

L’incertitude quant à l’avenir de l’enseigne entraîne son lot de conséquences directes et indirectes. La fermeture prévue de plusieurs magasins représente indéniablement un coup dur avec des répercussions sur l’économie locale. Derrière chaque commerce, ce sont non seulement les employés qui risquent de perdre leur emploi, mais aussi toute une série de fournisseurs, petits commerçants voisins, et services annexes qui dépendaient de cette activité pour prospérer eux-aussi.

Néanmoins, ce plan ambitieux mis en place témoigne d’une volonté forte de rester acteur majeur du bricolage en France. En réussissant leur transformation, ils pourraient regagner progressivement la confiance des consommateurs et maintenir leur statut parmi les enseignes préférées des Français.

Source : https://www.capital.fr/entreprises-marches/castorama-en-crise-pour-stopper-le-recul-des-ventes-la-marque-va-revoir-une-trentaine-de-magasins-1510916

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